Ces élections ne concernent pas seulement le Pôle public ni quelques syndicats en particulier, mais constituent une cause commune à toute la Confédération. En effet, le résultat pourrait impacter la représentativité globale de toutes nos structures. Il s’agit donc d’un enjeu confédéral.
La mise en place de notre dispositif de campagne a commencé il y a près de deux ans par l’établissement de fiches de décryptage des nouvelles instances de dialogue social, tout comme la Confédération l’avait fait pour les comités sociaux et économiques (CSE) dans le privé. Le chantier s’est poursuivi par l’équipement de nos militants de terrain avec un outil de qualité.
Quelles ont été les principales étapes de ce chantier ?
Nous avons tenu compte des délais, de la qualité des structures, des implantations, des viviers de voix et des possibilités des militants. Après cet inventaire, nous avons construit une coordination confédérale mise en place autour de l’équipe du secteur Pôle public, avec l’assistance technique des services confédéraux (notamment le Secrétariat général et la Formation), des syndicats concernés, de la Fédération support et bien entendu des militants de tous les horizons CFE-CGC. Cette coordination confédérale ne retire rien à l’investissement stratégique habituel de nos syndicats et de notre Fédération des services publics. Elle vient en complément de l’action électorale des structures.
Il est grand temps que la capacité éclairée des membres de la CFE-CGC, comme c’est le cas dans le privé, vienne s’imposer fortement dans le secteur public. La CFE-CGC a la capacité de faire de la fonction publique un employeur attentionné, socialement comme financièrement, qui offre un réel parcours professionnel à ses agents et qui (re)motive le personnel pour rendre un service de qualité aux citoyens.
Propos recueillis par Gilles Lockhart